L’église universelle joue un
rôle plurifonctionnel dans la société. Elle est celle qui priorise la
suprématie de la moral humaine. C’est-à-dire qu’elle fait du respect de la
dignité de la personne humaine la base de toute discipline.
Elle intervient dans divers
situation, tantôt économique, politique, social, et environnemental. Le
plus souvent ses interventions sont révélées officiellement à travers une
encyclique qui l’œuvre d’un pape.
Depuis Léon XIII avec Reum
Novarum en 1891, presque chaque successeur se donne pour devoir
d’observer la société et questionne sur le mal social. Le pape François 1
lui-même fais partie de ceux qui s’intéresse a la question de
l’environnement et de l’écologie. Ainsi il a écrit l’encyclique
intitulée « Laudate si ». De ce fait, comme étant concerne du
mal de l’environnement, nous allons essayer de résumé la pensée de
l’évêque à travers cette œuvre tout émettant des réflexions au moyen des clés
de la doctrine sociale chrétienne sur le mal social Haïtienne, en incluant sa
situation économique.
2.1 Présentation de
l’auteur et de son œuvre (termes clés).
Jorge Mario Bergoglio
est né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires en Argentine. Il est
actuellement l’évêque de Rome et le pape de l’église catholique au titre de
François 1. Il est le premier prêtre issu de la congrégation des jésuites
n’étant pas européen à être pape. Aussi, il est le premier pape provenant de
l’Amérique. Son nom François est pour la première fois enregistré dans les
annales pontificales.
Il a choisi ce nom en
vue de son dévotion au saint François d’Assise et son choix de vivre une vie simple,
paisible et dans le respect de tout ce que Dieu a créé. Ses œuvres peuvent être
classées en deux parties.
L’une avant son pontificat et
l’autre durant son pontificat. Pour celles qui viennent avant,
elles sont extrêmement nombreuse, mais d’entre elles nous pouvons citer : Méditations pour les religieux (1982), Réflexions sur la vie
apostolique(1987), Réflexions sur l’espérance(1992), Esprit ouvert, cœur
croyant(2012). Durant son pontificat, il n’a pas beaucoup écrit mais nous
retraçons certains ouvrages comme : L’encyclique « Lumen Fidei » (lumière de
la foi)(2013) , Le nom de Dieu est miséricorde(2016) et l’encyclique
« Laudate si »(2015) que nous allons vous résumer et étudier
afin non seulement d’acquérir une nouvelle compréhension de la relation
écologique qui doit être entre les hommes et la nature mais aussi d’arriver à
réfléchir au moyen des clés de la doctrine sociale sur le problème
économique qu’affronte Haiti aujourd’hui .
Laudate si (Loué sois-tu mon Seigneur) est en soi une sorte de cantique a la création et une
invitation à la conversion écologique. Il l’a sous-titré « Sur la
Sauvegarde de la Maison Commune ». Par cette sous intitulation, le pape
nous invite à une prise de conscience de l’importance de l’endroit où
nous vivons.
Ainsi partage-t-il : « notre maison commune
est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme
une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts (#1). Cette sœur crie en
raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par
l’abus des biens que Dieu a déposés en elle a cause que nous avons grandi en
pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à
l’exploiter » (#2) Etant conscient de la situation précaire de
l’environnement, il invite à débattre le problème partout dans le monde.
Il présente ensuite, ses prédécesseurs, qui ont
intervenu dans les problèmes de la société mondiale au biais des encycliques.
De ce fait, il s’inspire de leurs travaux et expose le problème
écologique de la société mondial d’aujourd’hui. Cherchant à soutenir la
véracité de la nécessité du sentiment d’appartenance des hommes envers la
nature, il nous présente St François D’assise comme étant un modèle. Il
rajoute : « C’est l’exemple par excellence de la protection de ce qui est
faible et d’une écologie intégrale, vécue avec joie et authenticité, ce qui
initie clairement l’un des thèmes fondamentaux de l’encyclique : la relation
entre la justice sociale et la sauvegarde de l’environnement ».
Pour ainsi dire qu’en lui (saint François), on voit
jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la
justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure
(#10). C’est ainsi qu’il formule son appel au secours a la planète terre et a
tous ceux qui y habitent. Il souligne que C’est un défi urgent de
sauvegarder notre maison commune et il inclut la préoccupation d’unir toute la
famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral
(#13). Pour cela, il nous propose d’effectuer un nouveau dialogue sur la
façon dont nous construisons l’avenir de la planète.
2.2 Résumé succincte des Chapitres
I. Chapitre 1 : « Au sein de notre maison
commune ».
Le pape consacre le premier chapitre à l’observation
de l’évolution humaine et la lecture des signes du temps. Toujours aussi
croyant dans le dialogue humanitaire et la diversité des opinions sur la
question de la protection de l’environnement, il propose que cela doive revenir
en premier lieu au experts et spécialiste du domaine et en second lieu à tout
homme ayant partielle connaissance le dessus. Dans ce même chapitre, il partage
six points qui ne doivent pas être niés ; Le premier concerne, la
pollution et le changement climatique dans le monde (n°20-26).
Il pense que cela est dû à l’usage irresponsabilité
des hommes dans l’utilisation des ressources naturelles et l’usage abusif de la
technologie. Le deuxième est ce qui a trait à l’eau (n°27-31). Il dit que
l’accès à l’eau potable est un droit fondamental à tout homme. Le troisième,
est la disparition de la biodiversité (n°32-42). C’est-à-dire la perte des
espèces d’animaux et de végétaux. Et il accuse pour seul
coupable « l’homme ». Rajoute –t-il, Cette élimination des
espèces va causer non seulement un vide dans l’écosystème mais aussi une perte
de valeur que ces espèces on elles même. Le quatrième, s’intéresse à la
détérioration de la qualité de la vie humaine et de la dégradation sociale
(n°43-47).
Le cinquième est celui de l’inégalité planétaire
(n°48-52). Il stipule clairement que la détérioration de
l’environnement et celle de la société affectent d’une manière spéciale les
plus faibles de la planète.
Toutefois, il faut rappeler que le premier chapitre
souligne la statiste de l’humanité face à ces problèmes. Il n’y pas des
réactions majeures pour tenter de résoudre en partie cela puisque a bien parler
elle ne dérange pas les plus fortunés. A cela l’encyclique avertit
qu’aujourd’hui les pauvres sont peut être les plus expose mais il arrivera un
jour ou tout le monde sera pris au piège de l’environnement.
II. Chapitre : « L’évangile de la création
selon la visée de Saint François D’Assise»
Dans ce chapitre l’évêque présente une mise en
place d’un plan d’action ayant pour fondement la foi et la raison. Ainsi, Pour
commencer, il réclame que les la religion rentre en contact avec la philosophie
ou encore la science. Dit-il : « « Si nous cherchons vraiment à
construire une écologie qui nous permette de restaurer tout ce que nous avons
détruit, alors aucune branche des sciences et aucune forme de sagesse ne peut
être laissée de côté, la sagesse religieuse non plus, avec son langage propre.
De plus, l’Église catholique est ouverte au dialogue avec la pensée
philosophique, et cela lui permet de produire diverses synthèses entre foi et
raison. » (n°63) Ensuite, il nous envoie à la réminiscence que l’homme est un
élément dans le projet de Dieu.
C’est-à-dire que Dieu a un plan pour chacun de nous
ici, riche ou pauvre, grand ou petit. C’est pourquoi selon lui chacun de nous
est relie avec de Dieu car nous sommes ses créatures. Cependant, il nous dit
qu’être en relation avec Dieu implique être en relation avec les
autres êtres et soi-même. Delà, l’évêque insinue que trop souvent nous nous
croyons au-dessus de toute chose voire même être égaux à notre créateur.
De ce fait, il veut nous rappeler que le plan de Dieu
pour sa création entière est l’unification entre les espèces pour que la paix
règne. Aussi, il nous rappelle que notre devoir principal c’est d’agir comme
étant des gestionnaires responsable et que par notre travail harmonieux
nous arrivons à achever la création.
Il se donne pour référence le message biblique à
travers la genèse pour nous dire que « tout est lie ». En évoquant
cela, il veut nous rapprocher de la réflexion Franciscaine qui dit tout homme
est une histoire sacre l’homme est fait à l’image de Dieu. Mais il va plus loin
que « l’homme », il parle d’être. Ceci dit nous sommes tous des
créatures de Dieu et nous avons chacune de nous une importance capital aux yeux
de notre créateur. Et il nous a mis sur le même planète c’est parce qu’il sait
qu’en réalité l’un ne peut vivre sans l’autre.
Pour ainsi dire nous tous inter-relié. Cela dit, nous
commencer par voir les autres comme étant un être vivant tel que nous, nous
devons commencer par chercher l’importance de la présence de l’autre a nos
côtés et la valorise. Disant tout cela c’est pour faire référence a la nature.
A ce terme, il nous invite à ne plus voir la nature comme une source ou l’homme
doit exploiter et expérimenter son intelligence mais de la voir notre
demeure commun et dans lequel nous sommes tous destines à passer le voyage.
Donc, la nature et son composant aurait une importance particulier aux yeux du
créateur. Pour ainsi dire, tous ce qui a été créé a une raison d’être et Dieu
exprime son amour en chacun d’eux.
A la fin du résumé de ce chapitre, remarquons que le
Pape François se dirige vers une idéologie purement Franciscaine pour parler de
l’amour de Dieu pour sa création et le but de chaque être d’y être. Cependant,
il avertit comme le pape Jean Paul II que la nature a un effet hypothécaire en
elle. C’est-à-dire nous devons payer pour nos actes et que tous ce que nous
possédons existe et ils sont dans la nature alors ce sera à elle d’en juger la
valeur de ta dette envers elle et de prendre ce qui est due.
Chapitre III : « La racine Humaine de la
crise écologique »
Ce chapitre est une réservation de méditation sur les
causes des problèmes écologiques par l’humanité elle-même. De ce fait, sans
défier le paradigme technocratique du monde actuel. Mais il tout de même a
introspectif en nous-même et de regarder notre compréhension des causes de la
crise écologique et de considérer quels changements nous devons faire pour que
tous puissent partager les avantages de la technologie. Il suggère des
pour-parler sur la question et propose des points d’axes de réflexion.
En premier lieu, il se montre gracieux envers ceux qui
ont participé dans le developpement des conditions de la vie humaine par la
voie de
la science. Mais il reproche à la science d’être un élément de déroutage. Pour ainsi dire, trop souvent
nous utiliser l’instrument scientifique à nos propres fins destructrices, il
cite (la bombe nucléaire, la bombe biologique et tant d’autres
inventions, qui tuent des milliers de gens et qui sont à la base de la
disparition de plusieurs espèces). Alors, il sollicite que les progrès
technologique doivent être accompagné d’une responsabilité humaine. La situation exige une éthique solide,
une culture et une spiritualité capables de fixer les limites et d’enseigner
une abnégation lucide (n°102-105). Le second point s’agit de l’analyse de
la globalisation du paradigme technocratique.
Les produits technologiques ne
sont pas neutres, mais créent un cadre qui conditionne le mode de vie et
façonne des possibilités sociales dictées par certains groupes de pouvoir qui
dominent la vie économique et politique. Cette approche fait la promotion de la
notion de croissance infinie ou illimitée. Ceci suppose le mensonge d’une
disponibilité infinie des biens de la terre. Les problèmes de la faim et de la
pauvreté ne peuvent être résolus simplement par la croissance du marché. La
surconsommation offre un contraste inacceptable par rapport à la misère
déshumanisante.
A partir de là, le Pape François note que les racines les plus
profondes de nos dérèglements actuels sont en relation avec l’orientation, les
fins, le sens et le contexte social de la croissance technologique et
économique. Nous devons prendre conscience que notre course pour accumuler
constamment des nouveautés peut conduire à une vie superficielle. Le troisième
est la crise et les effets de l’anthropocentrisme moderne. Dieu nous a donné la
terre, et nous devons en faire un bon usage dans le respect de son intention
primitive, bonne.
Nous ne sommes pas appelés à avoir une maîtrise sur le monde,
mais à une gestion responsable. Nous sommes également un don de Dieu les uns
pour les autres. Lorsque nous ne parvenons pas à reconnaître, dans la réalité
même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne handicapée, il
est difficile d’entendre le cri de la nature elle-même. Nous ne pouvons pas
sous-estimer l’importance de notre relation avec l’environnement, avec les
autres et avec Dieu.
Le Pape François appelle à une nouvelle synthèse capable
de surmonter les fausses dialectiques des siècles passés (n°115-121). Il
déclare: « Il n’y aura pas de nouvelle relation avec la nature sans un être
humain nouveau. Il n’y a pas d’écologie sans anthropologie adéquate. » (n°118)
; afin de se sentir responsable du monde, les hommes doivent d’abord comprendre
vraiment qui ils sont.
Chapitre IV : « Une écologie intégrale »
Ce chapitre est extrêmement important parce que le Pape
François définit l’ECOLOGIE INTEGRALE, en commençant par l’affirmation qu’il
s’agit d’une écologie « qui a clairement des dimensions humaines et sociales »
(n°137). Il détaille ensuite les différents types d’écologie :
environnementale, économique et sociale, culturelle, et enfin l’écologie de la
vie quotidienne. Le chapitre se termine par un regard sur deux principes
importants : le bien commun et la justice entre les générations. Regardons
chacun de ces types plus en détail !
L’écologie environnementale, économique et sociale. Pour
réfléchir sur ces trois dimensions de l’écologie, le Pape François insiste sur
la dimension de l’interdépendance entre toutes choses, et sur les « conditions
de vie et de survie d’une société, pour remettre en question les modèles de
développement, de production et de consommation. » (n°138).
Il appelle à une APPROCHE INTÉGRALE de cette crise
complexe: « Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et
l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les
possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la
pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la
nature. » (n°139). On doit accorder aux chercheurs une grande liberté
académique afin qu’ils puissent mieux comprendre les interactions du système et
trouver des moyens pour surmonter la crise (n°140).
Le concept de croissance
économique offre une compréhension limitée des questions et suggère la
nécessité d’une « écologie économique » capable de faire appel à une vision
plus large de la réalité, à un humanisme capable de rassembler les différents
domaines de la connaissance - y compris l’économie - au service d’une vision
plus intégrale et plus intégrante (n°141). Si tout est lié, l’état des
institutions d’une société a aussi des conséquences sur l’environnement et sur
la qualité de vie humaine.
Les institutions faibles auront des conséquences
négatives (n°142).L’écologie culturelle. Le pape souligne qu’« avec le
patrimoine naturel, un patrimoine historique, artistique et culturel [est]
également menacé. » (n°143). Cette menace exige une plus grande attention aux
cultures locales. Une vision consumériste des êtres humains conduit au
nivellement des cultures. Il tente de résoudre tous les problèmes par des
règlementations uniformes ou des interventions techniques, et peut conduire à
négliger la complexité des problématiques locales qui exigent la participation
active de tous les membres de la communauté (n°144).
Dans le contexte de la
culture, le Pape exprime le besoin d’une attention particulière aux communautés
aborigènes et à leurs traditions culturelles, notant qu’elles ne sont pas
simplement une minorité parmi d’autres, mais qu’elles devraient être les
principaux interlocuteurs du dialogue, en particulier lorsque de grands projets
touchant leurs terres sont proposés. Cependant, en diverses parties du monde,
elles font l’objet de pression pour abandonner leurs terres et pour faire place
à des projets agricoles et miniers (n°146).L’écologie de la vie quotidienne.
Dans cette section, le Pape traite de la question
de la QUALITÉ DE VIE qui touche tout le monde. Il salue ceux qui, avec générosité
et créativité, répondent aux contraintes environnementales de leur
environnement, mais note que l’extrême pauvreté peut conduire à des défis
immenses en ce qui concerne la qualité de vie. Il mentionne les problèmes
causés par le manque de logements, par la criminalité et par la surpopulation
dans les mégapoles (n°148-149, 152).
Mais il mentionne aussi une série de
transformations de la vie urbaine qui pourraient faire partie de la nouvelle
vision de notre maison commune (n°147-153). Le principe du bien commun. Le pape
insiste sur le bien commun comme principe central et unificateur de l’éthique
sociale fondée sur le respect de la personne humaine comme telle (n°156-157).
Il appelle la société dans son ensemble, et les Etats en particulier, à
défendre et à promouvoir le bien commun, qui exprime de manière particulière,
la solidarité et l’option préférentielle pour les plus pauvres de nos frères et
sœurs (n°157-158).
Chapitre V : « Lignes d’orientation et d’action
pour le dialogue »
Dans le chapitre 5, après avoir présenté un aperçu de la
réalité de la planète et des causes plus profondément humaines de la
dégradation de l’environnement, le Pape François expose les grandes lignes que
nous devrions suivre pour « nous aider à sortir de la spirale d’autodestruction
dans laquelle nous nous enfonçons. » (n°163). Son approche repose sur une série
de dialogues qui doivent être organisés : l’environnement dans la politique
internationale ; de nouvelles politiques nationales et locales ; la
transparence dans la prise de décision ; dialogue entre politique et économie
pour la plénitude humaine ; entre les religions et les sciences.
Le pape traite
chacun de ces dialogues plus en détail, en soulevant les questions suivantes :
Le dialogue sur l’environnement dans la communauté internationale. On a eu de
plus en plus tendance à concevoir notre planète comme une patrie et l’humanité
comme un peuple habitant dans une maison commune (n°164), ce qui doit nous
conduire à concevoir un projet commun pour le monde et pour l’humanité. Malgré
certains progrès, il manque toujours cette conscience globale de la gravité de
la situation (n°165-170). Le Pape parle de la nécessité de « responsabilités
communes mais différenciées » et de changements radicaux exigés par les
circonstances actuelles (n°170).
Il appelle à des accords internationaux qui soient
respectés. Les normes réglementaires mondiales sont nécessaires pour imposer
des obligations et prévenir les actions inacceptables ; il doit y avoir un
accord sur les systèmes de gouvernance pour l’ensemble de ce qu’on appelle les
« biens communs globaux » (n°173-174).Le dialogue en vue de nouvelles
politiques nationales et locales. Il ne suffit pas de se concentrer sur les
questions internationales, mais il faut aussi identifier les gagnants et les
perdants aux niveaux national et local (n°176).
Les Gouvernements ne devraient
pas d’abord rechercher les résultats immédiats - soutenus par les populations
consuméristes – qui conduisent à une croissance à court terme (n°178), mais
plutôt les objectifs à long terme qui garantissent le bien commun. Ils
devraient adopter des lois qui favorisent le respect de l’environnement et les
intérêts des petits producteurs, et qui préservent les écosystèmes locaux
(n°179-181). Cependant, le Pape est très réaliste sur l’opportunité de ces
objectifs à long terme, et note qu’« il faut que la décision politique soit
incitée par la pression de la population » (n ° 179).Dialogue et transparence
dans le processus de prise de décisions.
Dans cette section, le Pape traite du
problème de la corruption, qui peut être réglé efficacement par des processus
politiques transparents et soumis au dialogue (n°182). Chaque étude d’impact
sur l’environnement doit être effectuée de manière interdisciplinaire,
transparente et indépendante de toute pression économique ou politique (n°183).
Le pape appelle à un dialogue entre toutes les parties intéressées, en
particulier la population locale, et propose une série de questions qui doivent
être soulevées afin de garantir le développement intégral (n°183-185). Il
souligne également la nécessité d’utiliser le principe de précaution
(n°186-187).
Le Pape fait remarquer que, dans le cas où on aurait des preuves
solides que des dommages irréversibles résultent d’une activité, le « projet
devra être arrêté ou modifié. Ainsi, on inverse la charge de la preuve, puisque
dans ce cas il faut apporter une démonstration objective et indiscutable que
l’activité proposée ne va pas générer de graves dommages à l’environnement ou à
ceux qui y habitent. » (n°186).
Chapitre VI : « Education et
spiritualité écologiques »
La phrase d’ouverture du chapitre 6 précise clairement
la problématique dans le style propre au Pape François : « Beaucoup de choses
doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. »
(n°202). Il commence ensuite à dresser un plan. La première section (n°203-208)
nous indique un nouveau mode de vie qui encourage les individus et les groupes
à rejeter le consumérisme, rappelant à tous qu’« acheter est non seulement un
acte économique mais toujours aussi un acte moral » (n°206).
Il attire ensuite
l’attention sur la Charte de la Terre, exprimant le vœux que « notre
époque soit reconnue dans l’histoire comme celle de l’éveil d’une nouvelle
forme d’hommage à la vie, d’une ferme résolution d’atteindre la durabilité, de
l’accélération de la lutte pour la justice et la paix et de l’heureuse
célébration de la vie » (n°207).La deuxième section (n°209-215) appelle chacun
à une éducation qui concilie l’humanité et l’environnement. Le Pape déclare : «
La conscience de la gravité de la crise culturelle et écologique doit se
traduire par de nouvelles habitudes » (n°209).
Il note que l’éducation
environnementale a élargi ses objectifs, en incluant une critique des « mythes
» de la modernité et en se concentrant sur l’établissement de l’harmonie en nous-mêmes,
avec les autres, avec la nature et les autres êtres vivants, et avec Dieu. Le
pape appelle à une « éthique écologique » (n°210).En parlant de la conversion
écologique, le pape suggère la nécessité d’une spiritualité écologique, basée
sur notre foi et sur les conséquences de l’Evangile qui favorise une passion
pour préserver le monde (n°216).
Il fait appel, une fois de plus, à la figure
de saint François d’Assise, il souligne qu’une relation saine avec la création
exige la conversion intégrale de la personne (n°218), une conversion qui
implique la reconnaissance et la gratuité, une prise de conscience aimante de
notre communion universelle, et la certitude que chaque créature reflète
quelque chose de Dieu. Il insiste, cependant, sur le fait que les efforts
individuels à eux seuls, ne seront pas capables de remédier à la situation
complexe de notre monde : nous avons aussi besoin de réseaux communautaires
efficaces (n°219)
III. Conclusion
la fin de cette encyclique nous pousse à reconnaitre la
grandeur et la beauté infinie de Dieu grâce à sa création. Nous devons nous
rappeler que tout ce qui a de bon et de beaux au sein de notre maison commune,
nous devons apprendre à la conserver, a la préserver car c’est la volonté de
Dieu et en respectant la volonté Divine, nous serons sur de nous octroyer notre
place dans, le paradis, obtenir la vie éternelle. Peu importe nos
comportements, nos désirs et même nos erreurs, Dieu nous donne toujours la
chance de nos repentir, et il est encore temps, de nous ressaisir afin de
sauver notre maison commune, notre trésor divin qu’est notre NATURE.
IV. Réflexion
personnelle sur les réalités haïtiennes à partir de cette encyclique
L’encyclique « Laudate si » s’impose comme
un document qui devrait avoir une très grande valeur aux yeux de tous les
peuples de la terre et surtout aux yeux de tous ceux qui dirigent ou qui
désirent le faire un jour ou l’autre. A l’heure où le phénomène dénommé
« mondialisation » s’impose dans presque tous les coins de la terre
avec tout ce qu’il comporte sur le plan politique, économique, culturel,
religieux, social et surtout environnement. On est à l’heure des nouvelles
technologies de l’information et de la communication, à l’heure du capitalisme,
à l’heure où les riches deviennent de plus en plus riches, à l’heure où les
pauvres s’appauvrissent d’avantage…
Le Pape François dépeint et critique à travers ses
propos, cette réalité amère et consternante, surtout en ce qui concerne
l’écologie de la planète. Les problèmes posés par le Pape, concerne d’une
manière ou d’une autre tous les pays de la planète. Haïti n’est alors pas
exempt ! Et depuis ces dernières décennies, ces sujets n’ont cessé pas
faire objet de grands débats politiques, sociaux et environnementaux. Comment
aborder les réalités haïtiennes, à la lumière de « Laudate
si » ? Pour apporter quelques éléments à cette question, nous
allons considérer deux plans principaux : l’environnement et le social.
Mais, pour couronner le tout nous toucherons en dernier lieu dans cette partie
du devoir, les aspects économique et religieux qui sont probants dans ce que
l’on pourrait appeler le « mal haïtien », toujours par rapport à la
dite encyclique.
4.1 Sur
le plan environnemental
Dans le premier chapitre de l’encyclique, le Pape énonce
les meilleures données scientifiques relatives à la situation environnementale
du monde en général. Il juge que ces données peuvent servir d’outil pour
écouter le cri de la création. Quatre principaux problèmes sont
touchés : les mutations climatiques, la question de l’eau, la perte
de la biodiversité, et la dette écologique. Ceux-ci se font sentir dans les
pays du monde.
Néanmoins, dans une mesure variable, chaque pays participe d’une
façon ou d’une autre à l’élargissement de la plaie environnementale qui n’est
que la résultante de tous ces problèmes que le Pape a souligné dans le début de
son encyclique. Sur le plan environnemental, en Haïti, le constat est amer, et
ceci depuis un certain temps la situation ne fait que s’aggraver. La couverture
végétale du pays est à moins de 2 %. Nos montagnes sont déboisées. A cause de
l’aggravation de la situation économique, les gens continuent de couper les
arbres en vue de faire du charbon de bois afin de gagner un peu d’argent. Leur
interdire de couper les arbres, n’est-ce pas comme leur interdire de
vivre ?
Presque partout à travers le pays, surtout dans les
grandes villes, la question de fatras dans les rues n’a toujours pas été
abordée avec efficacité. La capitale pue à cause des détritus que les gens
produisent et qu’ils gèrent très mal. La majorité des gens prennent comme
prétexte le fait que l’on n’ait pas mis assez de poubelles dans les rues et que
le peu disponible. Certaines personnes le font également par simple habitude,
sans penser aux conséquences autant néfastes qu’une mauvaise gestion des déchets
peut avoir sur leur santé et même sur leur vie. Aux Gonaïves, l’une des causes
des inondations de 2004 et 2008 est le fait que les canaux d’irrigation ont été
obstrués par des fatras que les gens y avaient jetés.
Les dégâts causés par le séisme du 12 Janvier 2010
prouvent également combien nous avons une écologie malade, outragée. Le Pape a
souligné dans le chapitre 3 (qui traite de la racine humaine de la crise
écologique) de l’encyclique le fait que les actes de l’homme visant à
améliorer les conditions de son existence à n’importe quel prix peuvent aussi
être considérés comme l’une des bases de la crise écologique haïtienne. Les
gens qui vivent dans les conditions précaires ont tendance à venir s’installer
dans les grandes villes, plus principalement dans la capitale en vue de trouver
une vie meilleure. D’où la construction de bidonvilles, et la prolifération de
personnes dans les rues, d’où, en guise de conséquence immédiate, crise
écologique, fatras, habitats précaires, mauvaises conditions…
La crise écologique Haïtienne est aussi la résultante du
niveau de production agricole presqu’insignifiant que connaît le pays depuis
ces dernières décennies. Il y a également la question de l’eau qui fait partie
de cette crise écologique. Beaucoup moins de personnes ont accès à de l’eau
potable. C’est devenu de préférence un objet de commerce. Ce qui est contraire
à ce que le Pape pense dans Laudato si, « l’accès à l’eau potable et
sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il
détermine la survie des personnes, et par conséquent il est une condition pour
l’exercice des autres droits humains ».
Priver les pauvres de l’accès à l’eau, « c’est
leur nier le droit à la vie, enraciné dans leur dignité inaliénable ». Nous sommes vulnérables sur le plan
sanitaire. La dignité de milliers d’haïtiens est bafouée, surtout dans les
bidonvilles, et dans les campagnes.
A travers l’encyclique, le Pape François ne cesse
de répéter qu’il existe un lien étroit entre les questions environnementales et
les questions sociales ou humaines. Ce lien ne peut pas être rompu.
Ainsi, « l’analyse des
problèmes environnementaux est inséparable de l’analyse des contextes humains,
familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec
elle-même », ou « il n’y a pas deux crises séparées,
l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise
socio-environnementale ».
Ceci étant dit, voyons à présent la situation d’Haïti, à la lumière de Laudato
si, sur le plan social.
4.2. Sur le plan social
En effet, la réalité sociale haïtienne est intimement
liée à la crise écologique. Depuis des décennies, on assiste à l’effritement de
nos valeurs. Ces dernières autrefois étaient favorables à la sauvegarde de
l’environnement. Par exemple, autrefois, les gens avaient l’habitude de
nettoyer l’intérieur de leur maison, ainsi que l’extérieur, c’est-à-dire, tout
l’espace devant la barrière de la maison. Chaque personne faisait pareil. Et ça
permettait que nos rues restent propres. En Haïti, partout dans le monde, la
première préoccupation des gens reste et demeure, l’argent. Ils veulent de
prime abord, répondre à leurs besoins économiques. Mais, au final, le bien être
de la société, le bien être du collectif, se trouve mis à l’écart, car, à cause
de la pauvreté, les gens peuvent faire n’importe quoi pour répondre dans la
mesure du possible à leurs besoins.
Dans nos écoles, dans les médias, on devrait donner
beaucoup plus d’importance à la crise écologique haïtienne. On devrait
penser à former la population chaque sur les conséquences d’une mauvaise
gestion des déchets, sur les effets néfastes du déboisement, sur comment faire
une meilleure gestion de déchets…. L’environnement est le cadre écologique de
l’existence de la société. C’est l’endroit qui permet à la société d’exister.
Les problèmes sociaux auxquels nous faisons face, ne devraient pas affecter
autant l’environnement du pays, si les habitants, si les dirigeants, avaient
fait de cela l’une de leurs priorités premières.
La perspective de l’écologie intégrale, prônée par le
Pape François dans cette encyclique, met également en jeu une écologie
des institutions : « Si tout
est lié, l’état des institutions d’une société a aussi des conséquences sur
l’environnement et sur la qualité de vie humaine : Toute atteinte à la solidarité et
à l’amitié civique provoque des dommages à l’environnement ».
Dans un pays où les
institutions sont faibles, corrompues, où on peut plus parler de civisme
(d’ailleurs on n’enseigne presque plus ça dans les écoles), n’est-il pas
évident que la crise écologique n’interpelle pas beaucoup d’Haïtiens ? Par
là, on voit également les inégalités sociales frappantes qui existent en Haïti.
Les bourgeois se replient sur eux-mêmes, ils ne se mélangent pas avec les gens
de la masse…Comme quoi ils ne seront pas frappés par les conséquences de la
crise ! Comme quoi ils ne sont pas concernés par la crise écologique !
Enfin, pour parvenir à l’écologie intégrale,
c’est-à-dire, une écologie qui incorpore la place spécifique de l’être humain
dans ce monde et ses relations avec la réalité qui l’entoure, nous ne devons
pas « concevoir la nature comme
séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie ». Nous ne devons
pas séparer l’écologie intégrale de la notion du « bien commun ».
Chaque haïtien doit pouvoir considérer l’environnement du comme une sœur
qu’il faut protéger. C’est également un héritage pour les générations futures.
Agir autrement est par conséquent entraver la vie de ceux qui naissent
maintenant et qui seront encore plus frappés par les conséquences de nos actes
d’aujourd’hui. Malgré la complexité du problème, qui est également liée à
la situation économique précaire du pays, les conseils prodigués par le
Souverain Pontife peuvent se révéler efficaces. Mais pour cela il faut que nos
institutions soient renforcées, qu’elles font toutes de cela l’une de leurs
premières priorités, que chaque citoyen prenne sa responsabilité, afin de
diminuer au fur et à mesure la dégradation de l’environnement du pays pour peu
à peu l’éliminer.
V. Réflexion sur le problème économique de notre
pays à partir des clés de la doctrine sociale Chrétienne.
5.1 Le Problème de la pauvreté de l’économie Haïtienne
(Situation).
En Haiti la vie n’est plus pareille depuis ces trente
dernières années. L’économie connait une croissance décroissante, les terres
sont abandonnées dans les provinces. Tous les braves jeunes rentrent à
Port-au-Prince pour l’étude ou d’autres activités mesquines, les plus âgés
s’intéressent à venir travailler dans les industries pour un salaire
irraisonnable. Dans les bureaux d’état c’est du gaspillage et de la corruption.
Il n’existe pas vraiment une gestion des ressources minimales du pays.
Les
dirigeants pilles les caisses pour occuper leur famille et nie leur engagement
envers le peuple. Nos entrepreneurs préfère d’investir à l’étranger qu’en Haiti
car le taux d’intérêt est très haut. Et cela est dû à la baisse des épargnes.
Les gens n’épargnent plus parce qu’ils n’ont même pas de quoi manger pour une
journée. Aujourd’hui nombreuse famille connaissent des jours sans un
plat. Le problème de l’économie occasionne la faim et la faim encourage la
corruption et cette dernière la destruction, la violation de toutes règles.
Effectivement, prenons le cas des bureaux d’état ou
les raques sont devenu officiels. Personne n’ose dénoncer le gaspillage
et si l’un ose le faire on l’acheté avec de l’argent ou on le tue. Le pouvoir
judiciaire est devenu marchandable, les forces de l’ordre se vendent pour un
simple billet de milles gourdes lors de l’application d’une amende ou d’une
arrestation. Tous ce que nous avons aujourd’hui fait l’objet d’une importation.
En d’autre terme, nous avons que du « pèpè ». Nos élections le
sont, nos dirigeants le sont, nos habits le sont, nos repas le sont, et si nous
ne prenons pas conscience de cela, nous aurons aussi une culture de
« pèpè ». Aujourd’hui, la monnaie n’a presque aucune valeur,
nos salaires sont en gourdes mais on achète en dollars. Definitivement sur le
plan économique nous ne vivons plus.
Et à ce qu’il parait, cela ne changera
pas, nous continuons à enfoncer les dettes, notre nation est la plus pauvre
mais en elle on retrouve beaucoup plus de déchets. Alors il est temps pour nous
autres jeunes universitaire et jeunes animes de volonte patriotique de
travailler pour changer cette situation mais avant tout il nous faudra
identifier la cause de ce problème économique qui touche presque tous les
secteurs.
5.2 Les Causes de la pauvreté.
La première richesse de toute nation est sa terre et
ensuite vient l’education civique. C’est pourquoi une fois que le sol est
abandonné, le pays ne va pas connaitre de grands succès car il a nié ce qui lui
a été donné naturellement. Ensuite, toute nation pour assurer sa bonne marche
doit susciter le sentiment d’appartenance chez les citoyens et ce sentiment ne
dérive que par l’education civique.
Dans ce cas, l’abandon de la terre et
l’absence d’une education civique ne sont –ils pas les causes fondamentales
de la pauvreté en Haiti? Qu’avons-nous produit depuis ces trente
dernières années ? S’est-on vraiment engager dans l’education
civique de nos enfants ? Quelles sont les instances qui encadrent vraiment
les jeunes et leurs familles ?
Comme a dit le pape François 1er : « Entre
l’homme et la nature il doit exister une relation pareille que celle entre le
sang et le cœur ». Nous ne produisons plus parce que nous ne prenons
pas conscience que la terre est le bien commun à nous tous et tout developpement
doit commencer par le travail.
Nous gaspillons parce que nous non seulement
nous ne nous rendons pas compte que le bien de la nation n’appartient pas un
petit groupe mais a tout le monde mais aussi par perte de notre dignité comme
humain et comme peuple. Ils sont peu les instances qui s’engagent à enseigner
l’education civique qui comme la doctrine sociale chrétienne, prône les
principes du respect de la personne humaine, le sens du bien commun,
l’importance de la subsidiarité entre l’état et les citoyens et aussi la force
de la solidarité dans le bien.
Si cultiver la terre devient une activité
répugnante pour nos jeunes comment allons-nous nous nourrir finalement ?
Nous aurons qu’à importer et c’est ce que nous faisons le plus aujourd’hui. Nous
sommes obligés d’importer tous ce que l’on trouve voire des systèmes corrompus.
Et aussi c’est ce qui fait que nous avons non seulement une dévalorisation au
niveau vestimentaire et mais encore un desencouragement chez les artisans. Par
exemple, de nos jours, combien de couturier nous reste-t-il, combien de
cordonnier ? Ceux qui restent sont bien obliges de perfectionner nos
« pèpè » importés.
En effet, une nation qui ne produit pas est morte.
Elle l’est sur le plan institutionnel et sur le plan économique. Les haïtiens
épargnent moins parce qu’ils n’ont vraiment pas de quoi a épargner. Et
vous pouvez comprendre qu’avec cette faiblesse il n’y aura pas
d’investissement. Si l’on ne produit pas il n’y aura, pas assez ’argent. Or le
peu qui existe nous le consacrons au gaspillage.
Ce dernier est le résultat de
la faiblesse au niveau de notre education civique. Combien de nos dirigeants
prennent conscience que le bien de la nation est pour tous. Combien de tous
respecte leur personnalité étant homme. Par exemple , nous avons assisté à des
programmes d’assistances sociales sur le président Martelly visent ils a
aider les jeunes citoyens à sortir de leur situation par eux même en leur
donnant le minimum comme l’affirme le principe de la subsidiarité ? C’est
loin d’être le cas.
Aussi combien de nos professionnels sont prêts à
travailler ensemble afin de réaliser quelques choses de bien ? Sommes-nous
toujours pas prêts a tuer dans la solidarité que de révolter ensemble contre la
néo-colonisation que nous subissons aujourd’hui ? Acceptons-nous de nous
unir pour travailler la terre qui est notre force naturelle ?
En conclusion, il faut dire qu’il nous manque vraiment
beaucoup mais si nous prenions conscience de ce qui manquait peut être que nous
aurions la brillante idée du changement tant sollicite. Ainsi, penser cette
nouvelle ère exige des orientations nouvelles, donc il serait impératif a nous
autres comme étant jeunes universitaires de proposer certaine solutions.
5.3. Proposition
de Solution pour relancer l’économie Haïtienne.
Le grand chef d’état Haitien Henry Christophe
disait que l’education et la production sont à la base ceux qui
peuvent rendre une nation plus prospère que jamais. Ainsi les solutions que
nous proposerions auront rapport à l’education civique et l’agriculture.
A. Procédé à l’education
civique des jeunes et des nouvelles générations.
L’education civique est celle qui apprend au citoyen
dès son bas âge à aimer avant tout son pays et ensuite à s’engager à le
défendre ainsi qu’à le rendre prospère. Elle englobe des notions de moralité
retrouvée à travers les principes de réflexion de la doctrine sociale
chrétienne de l’église. Telles que, le respect de la dignité de la personne
humaine, le bien commun, la solidarité dans le bien et la subsidiarité envers
les plus faibles.
En effet parler de l’education civique comme solution
au problèmes économique du pays c’est dire que l’on doit commencer par
apprendre à nos enfants au sein des familles respective à aimer son pays, a
donner à la foi une place dans son âme, à apprendre à se respecter et a
respecter toute personne ainsi ce que le bien de tous.
Si la majorite de nos
dirigeant aujourd’hui appliquait ses notions d’education civique, ils
n’auraient pas bafoue les droits du peuples, à voler leur argent qui est un bien
destinée au bien de la société. Ils n’engageraient dans la corruption. Cette
formation doit commencer dans les familles puis dans nos écoles (on s’avère le
faire à une époque et maintenant on ne le fait plus) puis dans nos petits
groupes.
La première société qui permet de prévoir
l’avenir d’une nation c’est la famille. Donc, elle doit être bien encadre. Pour
cela, les parents doivent s’engager a prendre soin de leurs enfants, les jeunes
doivent commencer par éviter de mettre au monde des bébés qu’ils ne pourront
pas en prendre soin.
L’état doit aider les parents à subvenir au besoin
primitif et se donner pour devoir à s’assurer une bonne formation pour
l’enfant. Ainsi, nos citoyens de demain seront plus honnête, plus digne du
pouvoir donne par le peuple, seront plus nationaliste et auront conscience de
l’importance de l’environnement dans le developpement. Et des lors on pourra
penser au progrès au niveau d’autre domaine comme l’agriculture.
B. S’investir dans la
production nationale.
La production nationale d’un pays est ce qui détermine
sa richesse ou sa pauvreté. Celle de la nation haïtienne est d’une pauvreté
extrême .Alors comme étant les leaders de l’avenir du pays que devons-nous
faire ? que proposerions nous ?
Dans le cas d’HAITI la production la plus plausible
est celle au niveau de l’agriculture comme on s’avait le faire avant. Il nous
faudra penser première sur une nouvelle politique agraire, deuxièmement placer
un système pour convaincre les gens à retourner dans les provinces pour
travailler la terre dans de bonne conditions et modernes. Fais du travail du
cultivateur plus important que ce qui est importé, Troisièmement, fais du
travail du cultivateur une profession noble et finalement réduire sur la
quantité gaspillée, sur la quantité importe, investir du capital dans le
travail de la terre.
En effet, quand nous disons s’investir dans la
production nationale nous parlons d’investissement humain et de capital. Comme
étant homme nous devons commencer par nous investir dans le developpement
de notre pays. Nous devons commencer par penser pour le pays avant partir à
l’étranger. Nous devons investir nos capitaux dans l’économie haïtienne non pas
dans les banques étrangères. Ainsi selon nous notre pays pourra connaitre de
nouveau jour au point de vue économique.
Finalement, nous dirions que le Pape a eu raison de
parler de la sauvegarde de la mère nature dans cette encyclique. « Elle
est notre demeure commune et c’est à nous de la protéger » disait François
1. Donc, il revient à nous habitant de la terre à procéder à une
conversion écologique.
Cette réconciliation est la seule pouvant permettre à la
terre de redevenir plus vivable. Aussi, elle doit se faire au niveau de chaque
peuple, chaque nation y compris la nôtre. Et en ce qui a trait notre autres,
nous dirions que notre developpement au point de vue économique dépend de
nous-même et de la force de nos liens écologiques. Nous n’avons pas un problème
d’haiti mais un problème d’haïtien alors il serait de notre devoir de
promouvoir l’education civique et le sentiment d’appartenance à l’agriculture
et la culture.
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